Si les DJ du hip hop, toujours à la recherche de pépites pour leurs platines, ont largement puisé aux catalogues du jazz, les amateurs respectifs de ces répertoires distincts se sont longtemps largement ignorés –en Europe du moins. Et pourtant, depuis le "Doop bop song" de Miles Davis et le "Rock it" d'Herbie Hancock, nombreux sont les musiciens de jazz à avoir su prêter une oreille et, à l'occasion, à avoir fait une place à ces nouvelles sonorités.
Quand à la jeune génération représenté par un Soweto Kinch, aussi à l'aise un sax au bec qu'un micro en main, elle témoigne de ce que jazz et rap ne sont que des étiquettes, bonnes à jeter, renvoyant aux différentes modalités d'expression d'une même culture.