Des rondes médiévales et paysannes aux pavanes aristocratiques de la Renaissance, des contredanses citadines du XVIIIème siècle à la mode des orchestres "typiques" dans le Paris des années 1920, des couples enlacés du bal musette aux rois solitaires du dancefloor, ce quinzième café musical aura été l'occasion de voir que les formes prises par la danse, au cœur même de la fête, étaient bien souvent le reflet de structures sociales, traduisant en gestes les relations entre l'individu et le groupe.
Si le groupe IAM dresse une chronique nostalgique des boîtes marseillaises, le MAP revendique l'héritage métissé des bals populaires, tandis que, loin des clubs, le mouvement des free parties dresse ses sound-systems en s'inspirant des Zones d'Autonomie Temporaire théorisées par Hakim Bey au tournant des années 1990.Pour finir, un clin d’œil au beau film d'Ettore Scola : une petite histoire du samedi soir, en quelque sorte... |